Le mardi 11 juillet 1995, Abdelbaki Sahraoui, co-fondateur et numéro 2 du FIS (Front Islamique du Salut) est assassiné alors qu’il quitte une mosquée parisienne après la prière du vendredi. Le même jour, le bureau du président algérien annonce l’échec des négociations avec les fondamentalistes à Alger. Le mardi 25 juillet 1995, une bombe explose dans une rame de métro parisienne à la station Saint-Michel, tuant 7 personnes et en blessant des douzaines d’autres. La France est la victime d’une campagne terroriste sanglante. Une enquête minutieuse retrace le développement personnel et politique de Sahraoui depuis son installation en France en Janvier 1992, peu avant l’annulation par l’armés du processus électoral en Algérie. Une chose est claire : la France, depuis son assassinat, est devenu un élément-clef de la guerre civile en Algérie.