Accueil - Point du Jour International

Distribution internationale
de films documentaires
et de reportages pour la télévision
Catalogue Actualités Nouveaux projets Qui sommes-nous ?
> Visionnage en ligne de nos vidéos (accès réservé)
Connexion
Nouveautés Programmes primés
Tout le catalogue par ordre alphabétique
ET par : Titre   OU    Réalisateur
# A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
Catégorie(s) :
-- Tous les programmes--

Mots-clés :
Société/Reportages, reportages, histoires de vie


Producteur(s) : POINT DU JOUR

Durée :  1x26

Format :  Unitaire

Version originale : Français

Versions disponibles : Français

Nationalité : France

Année : 2000

Support(s) :  SD - Beta SP

Collection : FENETRE SUR LE MONDE (Collection de reportages)

POLOGNE: LA FRONTIERE DE LA HONTE

Réalisateur(s) : Philippe DEMENET   Contact Contact   Télécharger Imprimer page

Pour la première fois, une jeune polonaise de 20 ans victime de la "traite des femmes", témoigne à visage découvert de l'horreur qu'elle a vécue dans un bordel du côté de Brême.
L'Allemagne est le premier pays de destination de ce trafic qu'on croyait d'un autre âge. Actuellement, une dizaine de milliers de filles, enfermées, battues, sous alimentées, y sont contraintes à la prostitution. Les récit de Justina et de Cristina, une autre victime, ne laissent planer aucun doute à ce sujet.
Polonaises, ukrainiennes, biélorusses, russes, roumaines, elles ont été attirées par de fausses "petites annonces", des promesses de mariage, ou tout simplement droguées puis enlevées avant d'être vendues comme du bétail pour quelques milliers de DM.
La police allemande en libère environ un millier par an. Mais elle les traite comme des immigrées clandestines et les expulse immédiatement. Dans ces conditions, bien peu acceptent de témoigner contre leurs tortionnaires (allemands, turcs, polonais, russes, yougoslaves…) en échange d'une simple "suspension" de leur expulsion. Après le Mur de la honte, la Frontière de la honte.
Impuissants, les garde frontière de Francfort sur Oder voient régulièrement passer de ces fugitives qui n'ont qu'une idée en tête: rentrer chez elles. Les victimes sont les seules à payer! Justina est aujourd'hui interdite de séjour dans tout l'espace Schengen, alors que ses ravisseurs, remis en liberté, la menacent ouvertement. Les gains sont énormes, les risques nuls, et tant que le salaire moyen, en Ukraine avoisinera les 200 F, il y aura des milliers de candidates pour devenir "baby sitter" ou "barmaid" en Europe occidentale.
La Pologne est un vivier pour les trafiquants: 10 000 polonaises sont convoyées chaque année vers l'Ouest, tandis que 15000 ukrainiennes, roumaines, bulgares ou biélorusses sont acheminées vers la Pologne. La police polonaise quant à elle, ferme les yeux.
Face à ces flux, les associations d'aide aux victimes, comme La Strada à Varsovie, pèsent d'une bien faible poids. D'autant que les vrais responsables de ce trafic — les commanditaires et les clients —se trouvent à l'Ouest, dans l'Europe des Droits de l'Homme…
  • Accueil
  • Catalogue
  • Actualités
  • Nouveaux projets
  • Qui sommes-nous ?
  • Mentions légales
  • Read this content in English
  • Boutique