Où l’on apprend qu’au Mozambique, le père de la révolution rêvait d’un pays où tous auraient été égaux devant l’habit.
Où l’on découvre qu’après des années de dictature politique et vestimentaire, les Mozambicains ont une conscience aigue de la mode.
Où l’on admire comment les « txuna babes » s’inspirent des héroines de télénovelas brésiliennes pour attirer tous les regards masculins.
Où l’on rencontre un ancien laveur de chiens devenu aujourd’hui une star de la chanson au placard rempli de costards aux marques prestigieuses..
Où l’on apprend qu’au marché de Maputo, on peut trouver des canadiennes, des pulls et des bonnets en laine, autant de vêtements de très bonne qualité, à la mode et à bas prix….généreusement collectés au Canada.
Où l’on découvre qu’il y a mille et une façon de nouer et d’utiliser sa capulana, une pièce de tissu essentielle à toute femme mozambicaine.
Où l’on fait la connaissance d’un assimilado, Mozambicain qui a dû troquer les codes vestimentaires traditionnels contre les atours des colons.
Où l’on retrouve ce même assimilado dépourvu cette fois de son costume élégant…nu comme un ver dans l’antre d’une marabouteuse