Depuis qu’il a construit la première aérogare de Roissy, Paul ANDREU a construit un peu partout dans le monde des espaces pour la plupart destinés au passage, et traversés par des foules de voyageurs : à Paris…au Caire…Abu Dhabi…Jakarta…Shanghai…Osaka…
Pour évoquer ces œuvres, ANDREU parle de chemins et de courbes…de tunnels et de passerelles…de traversées et de passages…du temps …et du vide.

Début 1999, l’ouverture par les autorités chinoises d’un concours pour Pékin le tente. L’enjeu est de taille, il s’agit de construire un grand opéra en plein cœur de la ville. Les contraintes du concours sont strictes et précises. Le projet de Paul Andreu est retenu. Mais les autorités chinoises hésitent encore sur l’implantation du site. Il faut s’adapter, changer…Les contraintes sont lourdes, les délais, surtout, à la limite du possible, puisque le bâtiment doit être construit en moins de trois ans.
Mais du rêve à la réalité restent de nombreux problèmes à résoudre, à la fois techniques, économiques, esthétiques et pratiques. C’est ce travail méconnu que nous avons suivi, pendant six mois. Des dessins et des maquettes au réel, du projet et du rêve au concret, le véritable travail d’un architecte.