L’industrie coréenne a explosé cette dernière décade en se hissant très vite au rang de la première cinématographie du continent devant ses voisins de Hong Kong, de Taiwan et du Japon,

Né sous l’occupation japonaise, le cinéma coréen dispose d’une liberté d’expression que depuis seulement 1993 après un demi-siècle de dictature militaire.
C’est le « Hanryu », « La vague coréenne », qui a littéralement balayé d’abord son propre territoire (110 millions d’entrées en 2003, la part du marché du cinéma national dépassant les 50%) puis tout le continent asiatique.
30 films coréens sortis en France en 4 ans ! Sans compter les films sortis directement sur le marché vidéo.
Les acteurs coréens deviennent les grandes stars du moment et apparaissent sur tous les écrans tv et magazines de l’Asie.
Aucune cinématographie aujourd’hui n’attire autant l’attention dans le monde que celle de la Corée.
Parmi cette nouvelle vague de cinéastes qui électrisent le cinéma coréen, Kim Ki-duk fait figure d'iconoclaste percutant.
A 40 ans, et 13 films à son actif, Kim ki-duk donne de son pays l' image d'une terre sinistrée, gangrenée par un capitalisme sauvage…