Où l’on décrypte les tenues des juifs orthodoxes faites de symbolique religieuse et d’autant plus déconnectées de la réalité de l’Etat Hébreu qu’elles sont portées par des farouches anti-sionistes.
Où l’on apprend que sous les uniformes kakis omniprésents on trouve des t-shirts qui proclament que Tsahal n’est pas une armée d’agression.
Où l’on découvre un autre uniforme aux fondements de la création de l’Etat : celui, minimaliste, des kiboutzniks, pionniers égalitaires adeptes du partage et du dépouillement.
Où l’on est surpris de voir qu’en Israël les tenues hippies importées d’Inde sont beaucoup plus courantes que partout ailleurs.
Où l’on découvre un pays où, pour s’habiller, les femmes croyantes doivent composer en permanence avec des préceptes religieux complexes, qu’elles soient juives ou musulmanes.
Où l’on rencontre un couple de jeunes juifs qui comme de nombreux Israëliens ont adopté les rituels arabes pour célébrer leurs fiançailles.
Où l’on voit que ceux dont les vêtements sont un mélange entre les panoplies des militaires, des religieux, des hippies et des pionniers sont des Israëliens qui ne sont pas en Israël, mais des colons en territoires occupés.