Le combat mené par quatre personnes alcoolo-dépendantes pour parvenir à vivre sans alcool.
Loin de se contenter de décrire une énième fois la difficulté des cures de désintoxication, l’enfermement des personnes dépendantes dans le cycle infernale des rechutes, ce film refuse de voir l’alcoolisme comme une fatalité et s’attache à montrer tout l’intérêt d’une prise en charge globale du problème, au-delà du seul sevrage. Notamment grâce à l’accompagnement des personnels médicaux qui travaillent à la reconstruction de ces patients en souffrance.
Pendant une année, nous suivons la relation qui entre patients et médecins lors des consultations et dans des ateliers thérapeutiques qu’ils ont mis en place : atelier d’écriture et atelier senteur. C’est à travers cette relation thérapeutique que se raconte la violence de cette dépendance, mais aussi les différentes étapes et découvertes nécessaires pour s’en libérer.
Chacun des personnages en est à un moment particulier de sa vie et de sa relation avec le produit, et leur problématique est différente. Francesca a du mal à admettre l’idée de "l’alcool zéro", ou Patrick celle du «plus jamais». Marc, lui, est hanté par la peur de la rechute, et Didier a détruit tant de choses dans sa vie qu’il fait face à une solitude totale. Mais il s’agit pour tous d’apprendre à faire face à la vie et aux difficultés sans cet alcool qui a longtemps fait écran, et remplit tout l’espace. Car face à l’alcoolisme, il y a peu de médicaments, et de toute évidence aucun qui évite la rechute.