Quatre silhouettes en blanc, sous le drapeau olympique, pendant la cérémonie d’ouverture, à Sydney. Quatre Timorais, des athlètes sans nation reconnue par la communauté internationale, mais admis tout de même dans la famille olympique. Quatre silhouettes en survêtement blanc, entraperçues pendant trois secondes sur les télés du monde entier, quatre sportifs vivant un petit moment d’éternité. Ceux -là ont honoré l’esprit des jeux, même s’ils les ont quitté très vite, par la petite porte. A travers la famille Ramos et ses impossibles rêves olympiques, Pierre Julien Quiers a réussi un reportage attachant, sur la grande misère d’un petit peuple qui rêve d’avoir un jour son drapeau, mais qui pour l’instant, a du se contenter, pendant quelques secondes, de celui du CIO.