Eté 2000, comme tous les étés, dans le petit port de Tadoussac (Québec). Des touristes affluent par dizaines sur le fleuve Saint-Laurent : sur des Zodiacs ou, plus sagement, sur des gros bateaux. Tout ça pour « les » apercevoir : les baleines suscitent toujours autant d’émotion. Elles soufflent, plongent, évoluent en douceur. Sous les applaudissements, les cris et les flashes des touristes subjugués. Pourtant, derrière cette vitrine pleine de bons sentiments, se cache un vrai business. Dans les boutiques, impossible de rentrer sans trouver l’inévitable T-Shirt baleine bleue ou peluche béluga. Les baleines sont devenues une industrie … où tout le monde se laisse prendre, même les plus réfractaires…Pourtant, des études menées par des scientifiques sont troublantes: les bateaux dérangent bien les baleines. Alors, à qui profite ce tourisme ? Et que faire pour concilier cette saturation due aux croisières et l’intérêt réel suscité par ces animaux ?