Vu du ciel, le paysage rural du Royaume-Uni est riche d’une mosaïque de champs, de landes, de forêts et de montagnes.
Comment imaginer, quand on se promène dans les Highlands d’Ecosse ou encore dans les Fenlands du comté de Norfolk, que ces paysages qui nous semblent sauvages ne le sont qu’en apparence. Ils ont en réalité été façonnés par des siècles de décisions politiques et choix économiques que le pays a connu tout au long de son histoire.

Dès le moyen âge, les Britanniques vont gagner des terres sur la mer, assécher des marais, extraire de la tourbe, couper des forêts entières pour créer de vastes zones agricoles et élever du bétail.

Quelques siècles plus tard, loin des créations formelles italiennes et françaises, les jardiniers britanniques vont s’inspirer des paysages naturels des îles pour redessiner les domaines des grands propriétaires : le jardin à l’anglaise. Aujourd’hui, cette transformation qui s’est accomplie dans le paysage semble atteindre une limite. En prenant la mesure des effets du changement climatique s’engage une réflexion sur le devenir de cette terre verte et fertile.