Où l’on apprend que si les brésiliennes aiment montrer leurs fesses, une loi leur interdit de dévoiler leurs seins.
Où l’on rencontre Gabriela Leite, qui a fondé une marque de vêtement au nom évocateur : «putes ».
Où l’on découvre que les bahianaises peuvent enfiler jusqu’à 21 jupons. Et que leur dentelle d’origine française porte le nom de Richelieu.
Où l’on réalise que le bikini et la tong sont en fait un uniforme qui permet de gommer les flux migratoires successifs de ce pays métissé.
Où l’on peut d’ailleurs acheter, si l’envie nous prend, ses tongs à la poissonnerie.
Où l’on fait la connaissance de Carlinhos, danseur et chorégraphe de samba, et de sa coiffe de carnaval à 850 euros.
Où les avocats partent travailler le lundi aux couleurs de leur équipe de football préférée, sans que personne ne s’en étonne.