Diane et Audrey Bader sont deux sœurs jumelles pianistes de 24 ans, formées au Conservatoire de Strasbourg et à l'Académie de Karlsruhe en Allemagne. Elles ont commencé très jeunes à ressentir des tendinites dans les bras et dans les mains. Les différents médecins et spécialistes restent désarmés devant les symptômes qui se développent simultanément chez les deux sœurs. Petit à petit elles perdent leur tonus musculaire et leur squelette se fragilise, elles ont à 18 ans le squelette de femmes de 90 ans. Il s'agit en fait d'une maladie génétique très rare, il n'existe pas de traitement. Depuis, la vie des jumelles est une lutte continue contre la douleur pour pouvoir continuer à jouer. N’ayant plus assez de force pour aborder les oeuvres en les jouant « normalement », elles décomposent chaque partition prévue pour deux mains, pour pouvoir les interpréter ensemble à deux pianos à quatre mains. Par hasard, elles ont «découvert » la musique d'André Gagnon, compositeur canadien, qui a accepté de les rencontrer au Québec.