Croisier un cavalier sur un terrain vague ou entre des cages à lapin, à Ballymun comme dans les autres banlieues de Dublin c’est chose courante. Ils ont 12, 14 ou 17 ans… Enfants des banlieues déshéritées de Dublin frappées par le chômage, le désoeuvrement, la drogue et la délinquance. Quelques milliers d’entre eux ont trouvé un moyen de s’évader. Le cheval, passion unique de ces adolescents turbulents, a changé leur vie. Mais en 97, une nouvelle loi, le Controlof Horse Act, est venue bouleverser la vie des cités. Désormais le propriétaire d’un cheval doit être agé de plus de 16 ans, posséder un demi hectare de terres et des étables rutilantes. Toutes choses qui font défaut aux Cow-boys des cités. A travers cette nouvelle loi, un affronyement se profile entre l’Irlande du boom économique et les laissés pour compte de la croissance. Alors dans les banlieues, la résistance s’organise et un millier d’irréductibles continuent de galoper su le bitume.